• Pourquoi faut-il innover pour devenir leader ?

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    Cette période de sortie de crise est le moment le plus décisif pour investir dans l’innovation et se réinventer. En effet, une entreprise doit survivre et s’adapter à la période. Le moyen le plus efficace est d’investir à court, moyen et long terme. Les entreprises ayant le mieux cernées les enjeux que représentent cette sortie de crise seront les leaders de demain. Or, Selon une enquête menée par Founders Factory en partenariat avec France Digitale « 65% des responsables d’innovation de grands groupes français anticipent une baisse de leur budget suite à la crise du Covid-19. Cependant, ils sont aussi 75% à déclarer que de nouveaux thèmes d’innovation naissent de cette crise. »

    L’histoire nous a déjà montré que les crises changent les règles du jeu

    Il est possible de transformer cette crise en opportunité. D’ailleurs, il existe des exemples dans l’histoire qui témoignent de ce phénomène. D’une part avec la crise du milieu des années 80 , « McGraw-Hill Laboratory of Advertising avait réalisé une étude sur plus de 600 entreprises. Celle-ci a mis en évidence le fait que les sociétés ayant maintenu un effort d’innovation pendant la récession des années 80 (investissements en R&D pour intégrer leur meilleur état des connaissances et en marketing, pour les appliquer dans des produits et services répondant aux nouvelles attentes) ont connu une hausse significative de leur chiffre d’affaires lors de la période post-crise. Cette croissance a été de +275%, en moyenne, sur les 5 années suivant la crise. En comparaison, les sociétés ayant réduit leurs investissements en innovation pendant la crise n’ont vu leurs ventes augmenter que de 19%. Cette étude confirme l’effet très sélectif des crises entre entreprises qui relancent leur leadership et celles qui restent dans une position plus attentiste. »

    D’autre part, Une autre étude réalisée par McKinsey sur la grande crise des subprimes qui a débuté fin 2007, met en avant cette « sélection naturelle » dans le monde des entreprises. « Elle compare l’évolution de la capitalisation des entreprises de l’Indice Standard & Poor 500, qui globalement avaient limité leurs dépenses en innovation pendant la crise avec celle d’un pack d’une cinquantaine d’entreprises qui à l’inverse les avaient accrues. Par rapport à l’année d’avant la crise, l’écart de capitalisation en faveur des entreprises ayant poursuivi leurs investissements d’innovation atteint +10% à la fin de la crise aigüe (fin du printemps 2009) et +30% cinq ans après le début de la crise (fin 2012). Cette évolution est liée à la fois à une croissance plus forte, à une profitabilité supérieure et au goodwill qui en découle. »

    Les entreprises doivent donc définir le futur afin de l’anticiper (principe d’Alan Key). Maintenir son activité est primordial mais il est encore plus important de dynamiser sa croissance avec des investissements en R&D. Des opportunités de rupture existent et sont à prévoir, l’innovation est la clé pour les saisir.

     

    Source de l’article à lire pour une étude en détail du sujet : Dans le contexte de sortie de crise, renforcer la capacité d’innovation est aujourd’hui l’investissement le plus rentable